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Moustique : comment reconnaitre un gîte larvaire ?

Plein air Ville de Mérignac

Il existe plus de 3500 espèces de moustiques dans le monde, environ une centaine en France et chacune a ses propres spécificités. En particulier, les gîtes larvaires vont être différents selon les espèces. Certaines pondent en eau saumâtre ou salée, d’autres en eau douce…

Qu’est ce qu’un gîte larvaire ?

Il existe plus de 3500 espèces de moustiques dans le monde, environ une centaine en France et chacune a ses propres spécificités. En particulier, les gîtes larvaires vont être différents selon les espèces. Certaines pondent en eau saumâtre ou salée, d’autres en eau douce. Certaines pondent dans des gîtes de petite taille, d’autres dans des gîtes de grande taille, dans des gîtes plus ou moins riche en matière organique etc. Toutes ont cependant besoin d’eau stagnante pour se développer.

Le gîte larvaire est un outil indispensable au développement de certains insectes.

En effet, lorsque l’œuf a éclos, il émerge une larve qui ne peut vivre que dans l’eau. Lorsque cette larve sera suffisamment développée, elle se transformera en nymphe puis en adulte qui lui, vivra hors de l’eau.

 

A quoi ressemble-t-il ?

ON TROUVE : 

  • Des gîtes naturels utilisés par les moustiques dans leur milieu d’origine Exemple : des creux d’arbre
  • Des gîtes artificiels, parmi lesquels on distingue : ✓ Les gîtes structurels : liés à la construction d’un bâtiment Exemple : vide sanitaire mal évacué, réseaux pluviaux, fosse septique ✓ Les gîtes amovibles : tout ce qu’on peut déplacer Exemple : les coupelles, les arrosoirs, les abreuvoirs pour oiseaux

Comment fonctionne-t-il ?

LE PRINCIPE DU GÎTE LARVAIRE EST SIMPLE :

  • Un contenant : arbre, récipient ou mare temporaire • De l’eau : douce ou saumâtre selon les espèces d’insectes
  • Un cycle de l’eau : il faut que l’eau stagne quelques jours pour que la larve ait le temps de se développer. Il faut souvent deux fois la présence d’eau : la première fois qu’il va pleuvoir, que la marée va monter, que l’on va arroser et que l’eau va s’installer dans le gîte, les femelles vont venir pondre les œufs. Puis l’eau va s’évaporer partiellement ou complétement disparaître. Mais les œufs vont survivre. Lorsqu’il y aura une nouvelle fois de l’eau, les œufs vont éclore et libérer les larves.
  • Des matières nutritives : les déchets de feuilles, de petits animaux dont se nourriront les larves

Pour certaines espèces, il faut des parois sur lesquelles seront pondus les œufs. D’autres insectes pondront leurs œufs directement à la surface de l’eau.

Il est important de noter que les femelles insectes sur le point de pondre sont capables de reconnaître instinctivement les gîtes larvaires réunissant les conditions nécessaires au développement des futures larves. Par exemple, s’il a le choix, le moustique tigre pondra dans un petit gîte de type arrosoir mais pas sur un rocher dans la rivière qui est juste à côté.

Télécharger le livret d’activité 

 

Source :

Le mouskit 

Cet outil pédagogique Le Mouskit a été conçu pour fournir des supports d’intervention clés en mains sur la thématique de la lutte contre le moustique Aedes albopictus, ou moustique tigre.
Il s’adresse aux enseignants, professeurs des écoles ou des collèges, ainsi qu’aux animateurs des temps d’activités périscolaires ou de centres de loisirs.

Il a pour objectif de sensibiliser les 9/15 ans à la connaissance du moustique tigre, aux maladies vectorielles qu’il est susceptible de transmettre, et de promouvoir l’adoption de gestes simples de prévention.